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HansSteck

7.3.1891 à Belp, 19.9.1980 à Lausanne, prot., de Berne. Fils de Theodor (->). 1) 1920 Lina Barbara Elisabetha Schiller, fille de Heinrich Schiller, 2) 1938 Eva Maria Dürrenmatt, fille de Hugo Dürrenmatt, cousine de Friedrich Dürrenmatt. Beau-frère de Peter Dürrenmatt. Maturité, études de médecine à Berne, doctorat (1915), séjours à l'étranger. Privat-docent à l'université de Lausanne (1926-1936), professeur extraordinaire (1936-1941) et ordinaire (1941-1960) de psychiatrie clinique. S. s'intéressa à la thérapie de choc à l'insuline, avant même Manfred Sakel, et découvrit les effets extrapyramidaux des neuroleptiques. Directeur de la clinique psychiatrique universitaire de Cery à Prilly (1936-1960) et amateur d'art, il encouragea l'expression artistique des malades mentaux, d'Aloïse en particulier. Il se lia d'amitié avec Jean Dubuffet et ce fut par son entremise que celui-ci fit don de sa collection d'art brut à la ville de Lausanne (1970).

Sources et bibliographie

  • avec J. Cocteau et al.; A. Bayer, éd., Petits maîtres de la folie, 1961 (all. 1961)
  • Fonds, CHUV (département de psychiatrie) et Coll. de l'art brut, Lausanne
  • M. Müller, Erinnerungen, 1982
  • L. Peiry, Hans Steck ou le parti pris de la folie, 1991
  • C. Müller, éd., Portraits de psychiatres romands, 1995, 159-210
  • Professeurs Lausanne, 1205-1206
  • F. Choquard, «Le fou "nosognosique" sous le regard médical», in L'évolution psychiatrique, 69, 2004, 451-460
Liens
Notices d'autorité
GND
VIAF

Suggestion de citation

Thomas Freivogel: "Steck, Hans", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 29.02.2012, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/027773/2012-02-29/, consulté le 28.03.2024.