de fr it

Jakob ChristophMiville

18.11.1786 à Bâle, 29.6.1836 à Bâle, prot., de Bâle. Fils de Johann Jakob, teinturier en soieries, et de Magdalena Lotz. 1827 Marie Rosa Wié, d'Altkirch. M. se forma à Bâle chez le peintre Peter Birmann (1799-1802), puis à Zurich chez le paysagiste Johann Kaspar Huber (1803-1804). Après un séjour d'études à Rome (1805-1807), il ouvrit un atelier à Bâle (1807-1809). En 1809, il se rendit en Russie, où il réalisa notamment des paysages pour le comte Grégoire Orlov avant de devenir maître de dessin à l'institut du pédagogue Johannes von Muralt à Saint-Pétersbourg (1812-1816). Voyage en Crimée (1814) et retour à Bâle (1816). M. travailla ensuite à Rome (1819-1821) où il noua des liens avec la colonie des artistes allemands. Revenu une fois de plus à Bâle (1821), il enseigna à l'école de dessin de la Société d'utilité publique (dès 1826). Il est l'un des peintres suisses importants de l'époque romantique.

Sources et bibliographie

  • DBAS, 732
  • Sehnsucht Italien, cat. expo. Baden, 2004, 130-133, 174-175
  • H.C. Ackermann, K. Herlach, «Vom "sauren Norden" und den süssen Früchten des Südens», in Von Zürich nach Kamtschatka, 2008, 139-152
Liens
Notices d'autorité
GND
VIAF
En bref
Appartenance familiale
Dates biographiques ∗︎ 18.11.1786 ✝︎ 29.6.1836

Suggestion de citation

Yvonne Boerlin-Brodbeck: "Miville, Jakob Christoph", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 24.11.2008, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/022532/2008-11-24/, consulté le 28.03.2024.