Famille de notables originaire de Môtiers (NE) connue d'abord sous le nom de Magnin. Guillaume Magnin dit de la Tour (✝︎1532) est le premier à porter un patronyme quelque peu transformé. A la fin du XVIe s., ses descendants portent le nom de B. La famille fournit des notaires, conseillers, justiciers et anciens d'Eglise. Bourgeois de Neuchâtel en 1749, Jean-François (1672-1750) est anobli en 1750 par Frédéric II en même temps que son fils Pierre (1706-1758). Joseph (vers 1675), grand-oncle de Jean-François, est le fondateur d'une branche cadette éteinte au XIXe s. Pierre (1662-1732), frère de Jean-François, est tige de la branche aînée non anoblie, composée de négociants à Lyon, encore existante au XXe s. Les descendants de Jean-François s'illustrent dans le négoce et la banque. Louis-Gaston (1795-1858) est à l'origine des branches de Neuchâtel (qui s'éteint avec Maurice, 1862-1930) et de Paris, toujours représentée. Rousseau entretint une correspondance avec Julie-Anne-Marie, née Roguin (1715-1780), la veuve de Pierre, qui avait mis à sa disposition sa maison de Môtiers en 1762, ainsi qu'avec ses trois filles.
Sources et bibliographie
- Fonds, AEN
- Almanach généal. suisse, 6, 39-42