de fr it

Pfung

Famille patricienne de la ville de Zurich dont la généalogie n'est connue que par des mentions ponctuelles, alliée aux Fink et aux Krieg, autres patriciens. La première mention est antérieure à 1275 et concerne un certain Hugo Ponderarius. Un seul représentant du lignage, de prénom inconnu, a été chevalier entre 1314 et 1325. Heinrich, attesté de 1322 à 1346, issu d'une autre branche, perdit tous ses droits politiques lors du renversement du gouvernement de la ville en 1336. Hermann, qui détenait le droit de patronage sur l'église de Schneisingen, reçut encore, en 1372, celui de l'église Saint-Pierre de Zurich. En 1379, au terme d'un long conflit à propos de l'incorporation de celle-ci à l'hôpital de Zurich, Ulrich dut renoncer à ce droit. La même année, Johannes acquit l'avouerie du couvent de Fahr et les juridictions d'Einsiedeln dans la vallée de la Limmat, mais ses dettes l'obligèrent à s'en défaire en 1380. La famille disparaît des textes vers 1400.

Sources et bibliographie

  • UB ZH, 1-13
  • Urkundenregesten des Staatsarchivs des Kantons Zürich, 1336-1369, 1987; 1370-1384, 1991

Suggestion de citation

Franziska Hälg-Steffen: "Pfung", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 02.02.2010, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/020303/2010-02-02/, consulté le 28.03.2024.