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Rudolf vonStühlingen

Mentionné dès 1360, 9.2.1398 à Engelberg. Probablement de la famille de ministériaux de Regensberg. Dans les documents, son nom s'écrit Stüelinger. Bénédictin à l'abbaye de Saint-Blaise (Forêt-Noire). Nommé abbé d'Engelberg en 1360, probablement par une autorité extérieure. S. consolida les bases économiques du couvent double. Sous son abbatiat, celui-ci redevint un centre spirituel. Des moines d'Engelberg ont été identifiés dans de nombreux manuscrits et chartes de cette époque comme copistes ou lecteurs. La longue période d'épanouissement du couvent de femmes d'Engelberg (Saint-André), longtemps sous-estimée, qui dura jusqu'à la fin du XIVe s., est en grande partie due aux relations qu'entretenaient S. et Johannes von Bolsenheim (prieur dès 1389) avec les milieux nobles et religieux d'Allemagne du Sud et du Haut-Rhin.

Sources et bibliographie

  • HS, III/1, 620-621
  • M. Stauffacher, «Die 'Annales Engelbergenses' aus dem 14. und 15. Jahrhundert», in Gotes und der werlde hulde, éd. R. Schnell, 1989, 224-238
  • C. Pfaff, Nonnen streben nach Autonomie: das Frauenkloster Engelberg im Spätmittelalter, 2011, 55-56, 96, 112-115
Liens
En bref
Dates biographiques Première mention 1360 ✝︎ 9.2.1398

Suggestion de citation

Mathias Stauffacher: "Stühlingen, Rudolf von", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 28.01.2014, traduit de l’allemand. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/012995/2014-01-28/, consulté le 29.03.2024.