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Armoy

Comm. française du Chablais (Haute-Savoie). 40 feux en 1411, 90 en 1624, 775 hab. en 1990. Au Moyen Age, A. relevait de la châtellenie d'Allinges-Vieux. L'église paroissiale dédiée à saint Pierre, du décanat d'Allinges, avait deux filiales, Lyaud et Reyvrod. Le droit de présentation appartenait à l'évêque de Genève. Au début du XVIe s., le chanoine Jean de Lornay fit incorporer sa cure au chapitre de Genève pour augmenter les revenus des chanoines, ce qui entraînera de nombreuses contestations. Même après le retour du Chablais à la Savoie et à la foi catholique en 1564, les gens d'A. durent s'élever contre les prétentions des Genevois sur les dîmes de leur paroisse. En 1603, par la paix de Saint-Julien, les biens et revenus d'A. furent remis aux Genevois, qui n'y rétablirent cependant pas la Réforme. Au traité de Turin en 1754, ces biens et revenus devinrent définitivement savoyards.

Sources et bibliographie

  • H. Baud, J.-Y. Mariotte, Le Faucigny, 1980, 136-137

Suggestion de citation

Dominique Torrione-Vouilloz: "Armoy", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 14.09.2001. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/007358/2001-09-14/, consulté le 28.03.2024.